

REV-ONE
Rentrons à l'intérieur du vaisseau spatio-temporel


L’Univers du Digital Mécanique
Et si on explorait l'intérieur du vaisseau spatio-temporel pour aller jusqu’à son cœur, dans la salle des machines ?
Au coeur de notre vaisseau futuriste, on découvre des réacteurs énergétiques, des unités à propulsion, des longs cylindres reliés par des conduits et des pylônes. Toutes sortes d’équipements du futurs mêlés à des technologies aliens pour mener à bien notre mission intergalactique.
Rentrer dans la Salle des Machines
La montre REV-ONE a la même forme navette que la LAB-ONE. Si les deux montres sont construites autour du même calibre manufacture (AK HYB001), c’est l’affichage qui est totalement différent.
Au cœur du cadran, il y a un axe central, une sorte d’hélice recouverte de chiffres et autour plein d’engins expérimentaux.




L’affichage est assuré par un engrenage de tambours à facettes où chaque chiffre est gravé. Heures, minutes d’un côté. De l’autre, les secondes à part sur leur propre axe rotatif qui tourne en continu.
Pour chaque chiffre des heures et minutes, on a deux tambours imbriqués l’un dans l’autre. Les tambours n’ayant qu’un nombre de facettes limité en l’occurrence 6, un tambour interne est ajouté pour les chiffres restants. Ce dernier affiche ses chiffres à travers une lunette fraisée dans le tambour principal.
Spontanément la montre ne donne pas l’heure. Les numéros sont fixes, mais lorsque l’on regarde la montre, on enclenche le mécanisme. La machine se met en route et comme par magie les compteurs s’alignent pour donner l’heure. L’affichage est instantané, automatique et déclenché par le mouvement du poignet. Une fois le cadran orienté vers le regard du porteur, le ballet des tambours en rotation amène chaque chiffre à sa place pour afficher l’heure.
Autour du système d’affichage, on a deux roues. Ce sont deux réserves de marche une pour le mouvement mécanique (la rouge) et l’autre (la bleue) pour la quantité d’énergie accumulée dans la super-capacité du circuit électronique de gestion du mouvement.
Un canon laser et un balancier qui surplombent le cadran
Dans la salle des machines de REV-ONE, à côté du bal automatique des tambours on trouve une construction surprenante pour doser l’énergie. C’est un balancier externe dont la forme est inspirée des tours de Tesla.
Le balancier que nous avons développé est entièrement moulé en graphite, alors que les masselottes de ce dernier sont en titane.
Cet ensemble insensible aux perturbations électromagnétiques et aux variations thermiques est encapsulé dans un container en saphir. En périphérie de la capsule du balancier se trouve une petite trotteuse (en rouge) qui tourne autour du balancier.
La flèche bleue, à côté c’est l’index, elle indique le réglage avance retard de la montre.
Dernière pièce de ce rouage : un canon laser. C’est l’arme absolue pour contrôler la précision du mouvement. Ce canon laser miniature est pointé sur la cerge du balancier pour une lecture précise de l’amplitude sans contact.

Tout comme la montre LAB-ONE, REV-ONE s’illumine.
Lorsque vous regardez l’heure de nuit, le mouvement du poignet, déclenche aussi le système d’illumination.
A la place du Luminova utilisé traditionnellement en horlogerie, nous avons choisi de mettre un revêtement luminescent. Notre système est inspiré de celui mis en place par la NASA lors du programme Apollo. Il permet visibilité et lisibilité en toutes circonstances du cadran.
Cette technique innovante offre une plus longue visibilité que le Luminova. Les chiffres s’illuminent à volonté, idéal sur Terre, ou n’importe où dans l’Espace.
Mécanisme : une révolution dans la haute horlogerie
Le garde-temps, LAB-ONE est équipé d’une innovation mondiale, le premier calibre hybride intégré.
Pour la première fois, un mouvement mécanique dans la pure tradition horlogère suisse, est entièrement piloté et contrôlé électroniquement pour offrir une nouvelle expérience de la haute horlogerie.
Le calibre est à la fois doté d’un cœur mécanique et d’un cerveau électronique.
C’est le seul mouvement mécanique qui est aussi une complication électronique. Il est doté d’un cerveau électronique qui lui permet s’auto-réguler. Il contrôle l’amplitude du balancier et sa fréquence, via une raquette pilotée et un barillet actif.
Le mouvement se remonte à la main pour les amoureux de la tradition ou via le moteur pour les adeptes de l’innovation. La connectivité lui fournit l’énergie, mais elle garantit surtout la fiabilité et la précision de sa partie mécanique. Son rôle est de s’assurer que le mécanisme ne se dérègle jamais.
Ce mouvement exceptionnel est doté d’un immense barillet. La pièce fait le double de la taille que l’on trouverait dans un mouvement classique. Si nous avons choisi de la faire si grande c’est pour garantir un mouvement extra plat de l’ordre de 2mm d’épaisseur.
Au coeur du barillet, on voit des connecteurs. C’est que l’arbre du barillet est pour la première fois un moteur. Il permet le remontage mais aussi de savoir si la force du barillet est adéquate et constante.
Un modèle plébiscité par la communauté
Lorsque nous imaginons une montre, nous sommes attentifs à vos retours. Sur les réseaux sociaux, nous partageons les premières esquisses du modèle et nous prêtons l’oreille à vos remarques. Nous discutons ainsi avec les collectionneurs pour offrir la meilleure expérience possible.
REV-ONE est née dans ces moments de discussion avec la communauté, pour donner suite à une demande de pousser encore plus loin la nouveauté.
L’affichage de l’heure devait, nous a-t-on suggéré, être aussi innovant que le design de l’habillage de la montre ou la conception de notre calibre manufacture hybride.
Nous avons donc décidé d’ouvrir la porte à cette complication d’affichage digitale. Des heures sautantes, d’un nouveau genre, qui affichent l’heure sur des tambours prismatiques.
Dès sa première création, la montre WARP imaginée en 2007, AK a utilisé un affichage de l’heure digital. Plus technique et plus moderne cela correspondait aux idéaux avant-gardistes de la marque.
Un modèle de la WARP avait même été dessiné avec lui aussi cet axe central de chiffres mais à l’époque sans électronique. Il aurait comporté un échappement à tourbillon et un indicateur de réserve de marche.